Jacques Prévert
Oh, je voudrais tant que tu te souviennes,
Des jours heureux quand nous étions amis,
Dans ce temps là, la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Tu vois je n'ai pas oublié.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi,
Et le vent du nord les emporte,
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié,
La chanson que tu me chantais...
C'est une chanson, qui nous ressemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Nous vivions, tous les deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Et la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable,
Les pas des amants désunis.
Nous vivions, tous les deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Et la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis...
Toi... Oh, je voudrais tant que tu te souviennes,
Des jours heureux quand nous étions amis,
Dans ce temps là, la vie était plus belle,
Et le soleil plus brûlant qu'aujourd'hui.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Tu vois je n'ai pas oublié.
Les feuilles mortes se ramassent à la pelle,
Les souvenirs et les regrets aussi,
Et le vent du nord les emporte,
Dans la nuit froide de l'oubli.
Tu vois, je n'ai pas oublié,
La chanson que tu me chantais...
C'est une chanson, qui nous ressemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Nous vivions, tous les deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Et la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable,
Les pas des amants désunis.
Nous vivions, tous les deux ensemble,
Toi qui m'aimais, moi qui t'aimais.
Et la vie sépare ceux qui s'aiment,
Tout doucement, sans faire de bruit.
Et la mer efface sur le sable
Les pas des amants désunis...
Dans Ce Temps Là
...
...Moi
Vraiment une superbe série. De très beaux N&B, des cadrages "qui parlent", un travail sensible d'où sourd une émotion teintée de nostalgie sur la vie, l'amour, le temps qui passe. Une belle "illustration" de ce poème de Prévert on se prend à sifflotter l'air de Kosma...
RépondreSupprimerMerci Bruno.
RépondreSupprimerUne série qui a pris forme le jour où j'ai commencé à photographier cette vieille souche sur laquelle les marques du temps avaient gravé le récit d'une vie.
La magie du poème de Prévert a fait tout le reste...
Effectivement une très belle série ! Et l'utilisation du LB colle très bien au sujet.
RépondreSupprimerBravo !
Merci Antoine de ta visite.
RépondreSupprimerLes commentaires des amis sont souvent bien réconfortants ;)
Génereuse série.
RépondreSupprimerExcellent!
Merci :)
RépondreSupprimerUne bien belle symbolique que celle de l'arbre !
RépondreSupprimerTendu comme mille bras vers la Lumière et plongeant des racines au cœur de la matrice nourricière. Les arbres sont les compagnons silencieux de l'histoire des Hommes. Mais il arrive parfois qu'une fée parvienne à les faire parler.
Merci Cyci pour ces histoires d'arbres !
Merci Dominique,
RépondreSupprimerc'est très gentil ! :)